La Composante 1 du FSRP et AICCRA lancent une étude sur les besoins spécifiques des femmes, des jeunes et personnes vulnérables en information climatique
En mai 2025, la Composante 1 du projet « Food System Resilience Program (FSRP) »et le projet « Accelerating Impacts of CGIAR Climate Research for Africa (AICCRA) » ont lancé une étude pour identifier les besoins spécifiques des femmes, des jeunes, et des personnes vulnérables dans la production, la diffusion et l’utilisation de l’information climatique en Afrique de l’Ouest et au Sahel.
Cette étude concerne les huit (8) pays d’intervention du projet FSRP (Burkina Faso, Ghana, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Léone, Tchad et Togo), dont trois (3) sont aussi des pays couverts par le projet AICCRA (Sénégal, Ghana et Mali). Conduite par les Experts Genre et Violence Basée sur le Genre (VBG) des deux projet basés à AGRHYMET CCR-AOS et dans les pays, cette étude s’inscrit dans le cadre de la lutte contre les inégalités de genre, à travers la prise en compte des besoins spécifiques des groupes défavorisés tels que les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec un handicap, les analphabètes, les veuves/veufs, orphelins, personnes âgées, personnes déplacées internes etc… qui profitent moins du potentiel des chaînes de valeur agro-sylvo-pastorales et halieutiques.
L’objectif principal de cette étude est de déterminer les besoins spécifiques de ces personnes défavorisées et de les prendre en compte dans la production, la diffusion et l’utilisation de l’information climatique, pour plus d’équité, d’inclusion et de justice sociale.
L’étude a été conduite au Tchad où les experts ont déjà tenu la séance de restitution de leur mission le 22 mai 2025. A cette occasion, des participantes tchadiennes ont été outillées dans la gestion du changement climatique, comme l’a témoigné Madame Ruth qui a exprimé sa satisfaction à l’issue des travaux en ces termes : « Nous savons que l’information sur le changement climatique est une question importante pour les populations. Quand nous voyons des actions pareilles, cela témoigne de l’engagement des gouvernements et des organisations sous-régionales et nationales à remédier aux effets néfastes de ce changement climatique. Nous les remercions pour cela ». La déléguée provinciale de la production et de la transformation agricole, Madame Elise, a quant à elle félicité les organisateurs de la séance de restitution et a vivement reconnu l’utilité de cette étude en cours en stipulant que : « Il est préoccupant de constater que les femmes rurales, les jeunes sans emploi ou les personnes en situation d’handicap sont trop peu considérés dans la conception et la gestion de l’information climatique. Les résultats de cette étude et les échanges eus nous indiquent la voie à suivre, à travers des informations climatiques plus accessibles, plus compréhensibles et plus utiles à tous. ».