Atelier de validation de la cartographie de l’occupation et de l’utilisation des terres (lulc) : comprendre les dynamiques des paysages et anticiper les défis liés aux changements
Le Directeur Général par intérim de l’AGRHYMET CCR-AOS, Pr Sanoussi Atta, a présidé, le lundi 21 octobre 2024 à Niamey, le lancement des travaux de l’atelier de validation de la cartographie de l’occupation et de l’utilisation des terres (LULC) 2023 des pays du CILSS et de l’Afrique de l’Ouest. Cet atelier, qui regroupe les experts des pays membres, a pour objectif de mettre en œuvre l’appel de Dakar où il a été retenu le principe d’une mise à jour des produits cartographiques tous les cinq ans.
Le Directeur Général par intérim de l’AGRYMET CCR-AOS a indiqué que cet événement marque une étape décisive dans la quête collective pour une meilleure compréhension de l’environnement et une gestion plus durable des ressources naturelles dans un contexte de changements sociaux et climatiques sans précédent. « En validant les nouvelles cartes LULC 2023, nous renforçons notre capacité à suivre l’évolution de nos paysages et à anticiper les futurs changements. Ces données seront d’une aide précieuse pour produire une mise à jour de l’atlas des paysages de l’Afrique de l’Ouest ; produire une mise à jour du Global Land Outlook (GLO) 2024 ; améliorer la planification de nos activités agricoles et pastorales ; mieux gérer les ressources en eau ; lutter contre la désertification ; prévenir les catastrophes naturelles ; faciliter la mise en œuvre des accords internationaux sur le climat et la biodiversité », a-t-il dit.
Pour le Professeur Sanoussi Atta, l’occupation et l’utilisation des terres constituent un enjeu majeur pour notre région. Les changements rapides que connaissent les paysages, sous l’effet conjugué du changement climatique et des activités humaines, mettent en péril les écosystèmes, compromettent la sécurité alimentaire et exacerbent les risques de catastrophes naturelles. Face à ces défs, a-t-il dit
Pour le Professeur Sanoussi Atta, l’occupation et l’utilisation des terres constituent un enjeu majeur pour notre région. Les changements rapides que connaissent les paysages, sous l’effet conjugué du changement climatique et des activités humaines, mettent en péril les écosystèmes, compromettent la sécurité alimentaire et exacerbent les risques de catastrophes naturelles. Face à ces défis, a-t-il dit, la production des cartes LULC actualisées et fiables revêt une importance capitale. « Ces cartes nous offrent une photographie précise de l’état de nos terres, nous permettant d’identifier les tendances, d’évaluer les impacts de nos politiques et de mettre en place des stratégies d’adaptation plus efficaces. Le travail que nous avons accompli, grâce à l’appui de nos partenaires, est remarquable. L’Atlas de l’occupation et de l’utilisation des terres de l’Afrique de l’Ouest, que nous avons présenté en 2016, a suscité un vif intérêt au sein de la communauté scientifique et politique. Il a mis en évidence l’importance de disposer d’informations fiables et à jour sur l’état de nos terres », a souligné Professeur Sanoussi Atta. Pour sa part, le Secrétaire Permanent du CONACILSS, M. Moussa Ango, a souligné que cet atelier, organisé en application des recommandations de l’Appel de Dakar en 2017, marque une nouvelle étape dans les efforts collectifs pour mieux comprendre les dynamiques des paysages et anticiper les défis liés aux changements climatiques et à la pression des hommes sur nos ressources naturelles. Il a ensuite précisé que les données sur l’occupation et l’utilisation des terres constituent un outil précieux pour la prise de décision en matière de développement durable. « Elles nous permettent d’évaluer l’impact de nos politiques sur l’environnement, de suivre l’évolution de nos écosystèmes et d’identifier les zones les plus vulnérables. Les cartes LULC 2023 que vous allez valider au cours de cet atelier nous permettront de mieux comprendre les changements intervenus dans nos paysages au cours des dernières décennies. Elles nous aideront également à identifier les zones les plus vulnérables et à définir des stratégies d’adaptation plus efficaces », a relevé M. Moussa Ango