Cérémonie de remise de diplômes à la 11ème promotion d’Ingénieurs en Agrométéorologie de l’AGRHYMET CCR-AOS
Ils sont vingt (20) étudiants de la 11ème promotion du Centre AGRHYMET, Centre Climatique Régionale pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (CCR-AOS) en fin de cycle, qui ont reçu ce mercredi 21 février 2024, leurs diplômes d’Ingénieurs en Agrométéorologie pour sanctionner trois ans de formation. La cérémonie a été présidée part le directeur général par intérim le Professeur Sanoussi Atta, en présence des familles des récipiendaires.
La sortie de ces 20 Ingénieurs en Agrométéorologie porte le nombre total des diplômés formés par l’AGRHYMET CCR-AOS depuis sa création à 1777, dont 161 Ingénieurs en Agrométéorologie, 177 Techniciens supérieurs en Agrométéorologie et 110 Masters en Changement Climatique et Développement Durable.
« Les Ingénieurs en Agrométéorologie que vous avez en face de vous vont contribuer à la modernisation de l’agriculture dans leurs pays. Leur rôle sera crucial dans la production de prévisions agrométéorologiques saisonnières, dans la diffusion de bulletins d’alerte précoce, et dans la gestion des bases de données nécessaires à la prise de décision éclairée. Ils seront également des pionniers dans la conception de modèles agrométéorologiques innovants et dans l’analyse agro-climatique poussée », a relevé le Prof Sanoussi Atta, Directeur Général par intérim de l’AGRHYMET. Cette cérémonie marque la fin du cycle de formation de 20 étudiants dont 17 boursiers de l’Union Européenne dans le Cadre mondial pour les services climatiques (GFCS/ClimSA), 2 étudiants de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et un étudiant du gouvernement togolais.
Selon le Pr Atta Sanoussi, cette formation s’inscrit dans le mandat d’AGRHYMET qui consiste à former et à informer dans les domaines de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la maîtrise de l’eau, la lutte contre la désertification et les changements climatiques au Sahel et en Afrique de l’Ouest.
L’impact des actions de AGRHYMET CCR-AOS est perceptible dans plusieurs secteurs de la vie économique des Etats membres du CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel) et de la sous-région à travers, la production d’information et l’élaboration d’outils d’analyse pour le diagnostic, l’alerte précoce, le suivi agropastoral, le bilan alimentaire ainsi que les prévisions agrométéorologiques. En outre, dit-il, AGRHYMET (CCR-AOS) s’est investi dans le renforcement des capacités techniques des services nationaux de la météorologie, de la protection des végétaux, de l’hydrologie, de l’agriculture et de l’environnement à travers la formation des cadres de niveaux Technicien Supérieur, Ingénieur et Master.
Le coordonnateur du projet Intra ACP/GFCS/ClimSA (Cadre mondial pour les services climatiques), Dr Dieudonné Nsadisa Faka a, pour sa part, indiqué que cette promotion d’ingénieurs agrométéorologues, de même que celle des techniciens supérieurs en maintenance des équipements et micro-informatique qui sont sortis en mars 2023, ont bénéficié des bourses octroyées par la Commission de l’Union Européenne dans le cadre de ce projet. « Le projet Intra ACP/GFCS/ClimSA est une initiative du secrétariat des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) en vue d’aider à la mise en œuvre du Cadre Mondial pour les Services Climatologiques (GFCS en anglais) dans ses régions. Elle est supportée financièrement par la Commission de l’Union Européenne, et accompagnée techniquement par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), le Centre Commun de Recherche (JRC) et l’Organisation Européenne pour l’exploitation des Satellites météorologiques (EUMETSAT) », a souligné Dr Dieudonné Nsadisa Faka.
Selon le coordonnateur, ce projet vise à assurer une interaction entre les fournisseurs et les utilisateurs des services climatologiques ; d’assurer une fourniture effective, garantie et sécurisée des services climatologiques aux niveaux régional et national ; d’améliorer l’accès à l’information sur le climat ; et de renforcer la prise de décision pour la gestion des risques hydroclimatiques grâce à des informations climatiques pertinentes et l’intégration des services climatiques dans les politiques aux niveaux régional et national.