Des quantités de précipitations faibles (10 à 50 mm) ont été enregistrées globalement sur la bande la bande sahélienne. Néanmoins, des quantités de précipitations modérées à fortes (50 à plus 150 mm) ont été observées sur les parties Sud notamment le sud du Tchad, le Burkina Faso, le sud du Mali, le sud-ouest du Niger et le sud-est du Sénégal.
Au plan hydrologique on observe un démarrage effectif des écoulements dans l’ensemble des bassins fluviaux de la région ouest-africaine et du Tchad, à l’exception du haut sous-bassin de la Falémé dans le bassin du Sénégal. La tendance générale est caractérisée par des écoulements globalement excédentaires sur la majeure partie des bassins sahéliens et soudano-sahéliens.
Les semis des cultures pluviales sont effectifs dans les zones agricoles des pays de l’Afrique l’Ouest et du Tchad, sauf dans quelques localités en marge de la bande pastorale au Niger, au Mali, en
Mauritanie et au Sénégal.
La situation acridienne demeure calme au Sahel et en Afrique de l’Ouest, où seule la présence de quelques adultes solitaires isolés est signalée au Niger (région d’Agadez et départements de Tchinta-Baraden et Tillia dans la région de Tahoua) et au Tchad (zones de Borkou, Borkou Yala, Am-Djaras et Wadi Hawar). La situation reste toujours préoccupante en Afrique de l’Est, où un nombre croissant d’essaims est observé dans l’est de l’Ethiopie ainsi que la persistance de bandes larvaires dans plusieurs régions.
Au plan pastoral, une amélioration des conditions d’alimentation hydrique et fourragère du bétail est observée dans la zone agropastorale des pays sahéliens et dans la partie centrale de la zone
pastorale au Mali. Ailleurs, l’apparition de la végétation n’est pas encore effective, ce qui prolonge du coup la période de soudure des animaux qui continuent à s’alimenter avec la biomasse résiduelle de la campagne passée.
La disponibilité des produits alimentaires est globalement satisfaisante sur la quasi-totalité des marchés de la région. En effet, plus de 80% des marchés ont une disponibilité normale à stable.
Cependant, on observe sur quelques marchés, un affaiblissement de la disponibilité des produits alimentaires du fait de l’installation progressive de la période de soudure et de l’épuisement des
stocks commerçants.
